En février dernier, la DASEN avait acté 70 fermetures de classes pour 48 ouvertures.
Ce mardi 20 juin avait lieu un nouveau CSA spécial carte scolaire, et la directrice académique a décidé :
- d'annuler 7 fermetures actées en février
- d'annuler 6 ouvertures actées en février
- de fermer 15 nouvelles classes
- d'ouvrir 10 nouvelles classes
SUD éducation 44 - au côté de l'intersyndicale - a défendu de nombreuses écoles et a une nouvelle fois rappelé à quel point la dotation départementale (- 22 postes à la rentrée prochaine) est inacceptable et participe à la logique de destruction d'un service public de qualité. Les équipes tiennent les écoles à bout de bras et le Ministère leur impose de faire toujours plus avec toujours moins.
Retrouvez notre déclaration (téléchargeable en bas de cet article) ainsi que les tableaux récapitulatifs des ouvertures et fermetures de classes pour la rentrée prochaine (décompte final en attente).
La motion intersyndicale pour un correctif budgétaire
La suppression de 22 postes, dotation nationale pour la Loire Atlantique, entraine un grand nombre de fermeture de classes mettant à mal les écoles rurales notamment. Celle-ci ne permet pas la prise en compte des difficultés de remplacement, de la difficulté scolaire, de la scolarisation des élèves allophones et des élèves en situation de handicap, des difficultés rencontrées par certaines écoles et met en péril le Service Public d’Éducation en Loire Atlantique.
Par ailleurs, les conditions d’apprentissages des élèves se voient détériorées par l’augmentation du nombre d’élèves par classe, le plus élevé de l’Académie de Nantes. Les membres du CSAd demandent à ce qu’un correctif budgétaire soit envisagé pour le département et donc que la dotation nationale pour la Loire Atlantique soit réévaluée à la hausse.
Une nouvelle victoire pour Mandela
Grace à la mobilisation exemplaire des parents et des enseignant-es et grâce à la pression de l'interysndicale, l'école Nelson Mandela obtient - en plus du maitre surnuméraire - une ouverture de classe supplémentaire. C'est loin d'être suffisant, mais c'est un pas en avant.
Questions diverses
Voici les réponses de l'administration :
- Le taux de couverture des remplacements est de 81% (ah ?)
- 40 démissions actées cette année (dont 18 personnes en disponibilité)
- 36 demandes de ruptures conventionnelles, le rectorat a demandé à la DSDEN d'en accepter 6.
- 341 demandes de temps partiels sur autorisations, 186 acceptées soit 55%
- L'Asamla (association d'interprétariat) a perdu ses subventions de la préfecture pour cause de "mauvaise gestion financière", l'association a demandé un financement auprès de l'éducation nationale mais la DASEN dit qu'elle n'a pas de ligne budgétaire pour ça.