Mobilisations de rentrée : SUD éducation soutient les établissements en lutte

En cette rentrée 2023, alors que le ministère de l'Éducation nationale poursuit son entreprise de communication  pour vanter la supposée augmentation de salaire des enseignant-es, promettre la présence d'un-e adulte devant chaque élève ou encore pour contrôler les tenues des élèves, les conditions d'enseignement ne cessent de se dégrader dans le 44.

Loin des effets d'annonce du gouvernement, plusieurs établissements du 2nd degré se sont mobilisés dès la rentrée pour dénoncer l'augmentation des effectifs par classe (avec une explosion des seuils au-delà de 30 élèves), les fermetures de classes ou encore les conditions indignes d'exercice.

  • À Simone Veil (Nantes), les collègues mobilisé-es refusent la suppression d'une classe de 4ème (qui entraîne une augmentation des seuils au-delà de 30 élèves).
  • Idem au collège Aristide Briand (Nantes), où la rentrée ne s'est pas déroulée comme prévu le 4 septembre dernier : les personnels en grève, soutenus par les familles, dénoncent des effectifs de 31 élèves en classe de 6ème. Ils et elles réclament de longue date un respect strict des seuils d'effectifs et la création d'un nouveau collège sur l'Île de Nantes, pour faire face à la hausse de la population.
  • Aux Îles de Loire (Saint-Sébastien sur Loire), les personnels se mobilisent et exercent leur droit de retrait pour dénoncer la vétusté du bâti, des odeurs nauséabondes ainsi que les risques occasionnés sur leur santé et celle des élèves.

SUD éducation apporte tout son soutien aux collègues et aux familles mobilisé-es, et dénonce la communication mensongère du gouvernement, à rebours des problématiques réelles rencontrées par les personnels et les élèves.

Nous demandons instamment :

  • la baisse des effectifs à un maximum de 20 élèves par classe (16 en éducation prioritaire) ;
  • des établissements du 2nd degré salubres et à taille humaine, dans le respect des conditions sanitaires et de sécurité.

Enfin, SUD éducation 44 condamne fermement les méthodes de l'administration qui consistent à mettre nos collègues sous pression, en particulier les personnels précaires ou les stagiaires, dans le but de silencier leurs luttes légitimes. Nous refusons qu'ils et elles soient tenu-es responsables des dysfonctionnements du service public d'éducation.