Annulation du BIG BANG de l’emploi : communiqué intersyndical

Dans un communiqué de presse en date du 28 mars, jour de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, la Présidente de la Région des Pays de la Loire informe que le « Big Bang de l’emploi » qui devait avoir lieu les vendredi et samedi aux Machines de Nantes est annulé : « Face à la violence d’une extrême gauche qui ne recule devant rien, nous devons privilégier la sécurité des personnels engagés, des partenaires mobilisés et du public attendu. », ajoutant « Nous ne pouvons pas non plus nous permettre de compliquer davantage le travail de nos forces de l’ordre, à un moment où leur niveau d’engagement est déjà maximal. »

L’intersyndicale académique  FSU, CGT Educ’action et SUD éducation tient à rappeler à Mme Morançais que le mouvement social démarré en janvier dernier mobilise de façon croissante plusieurs millions de Français. Malgré cette opposition massive, le gouvernement reste sourd aussi bien à la demande de rencontre des organisations syndicales qu’à la colère exprimée par le peuple lors des manifestations qui se sont déroulées L’intersyndicale  FSU, CGT Educ’action et SUD éducation n’appelle ni à la violence lors des manifestations ni ne la cautionne, mais fait le constat que la responsabilité de la situation pèse sur le gouvernement qui persiste dans ses erreurs, met en crise la démocratie en passant son projet contesté par le recours au 49.3 et contraint les opposant.es au durcissement du mouvement. Elle rappelle que 70 % des Français s’opposent à la réforme des retraites selon un récent sondage. Elle n'a de cesse d'alerter sur le fait qu'il faut valoriser le travail et la qualification plutôt que d'organiser des opérations de marketing comme le Big Bang de l'emploi.

L’intersyndicale académique  FSU, CGT Educ’action et SUD éducation constate que la manifestation intersyndicale de mardi 28 mars s’est déroulée dans le calme, après une autre mobilisation le jeudi 23 mars émaillée d’incidents dont la responsabilité n’incombe pas aux manifestant.es ni militant.es syndicaux.ales dont certain.es ont eu à subir des violences policières inacceptables.